Commission Interministérielle de l’Enseignement Technique et de
la Formation Professionnelle / R.D.Congo CIETFP
La Commission Interministérielle un outil indispensable pour une
réforme qui soit en cohérence avec les attentes du terrain.
La capitalisation des questions transversales de l’enseignement
technique et de la formation professionnelle, en éducation formelle
et non formelle, a abouti au processus de mise en place de la
Commission interministérielle composée des Ministères suivants :
- Ministère de l’Enseignement primaire, Secondaire et
Professionnel ;
- Ministère des Affaires Sociales, de la Solidarité nationale et
des Affaires Humanitaires ;
- Ministère de la Jeunesse et des Sports;
- Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance
Sociale ;
- Ministère de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la
Recherche Scientifique;
Rôle et impact de la commission interministérielle
- Représentativité, par mandat , des différents ministères en
charge de la problématique.
- Représente les différentes filières de formation technique et
professionnelle.
- En charge d’une vision globale (cf organigramme).
- Mandatée sur l’élaboration des référentiels métiers, la
formation des formateurs, la réalisation de programmes de formation
et d’une proposition de texte légaux en la matière, la politique
sectorielle ...
- Travaille avec la pédagogie d’Approche Par Compétences, dans
un souci de lien avec le terrain, d’adéquation formation / emploi
et de co construction, par les techniciens terrain et les experts ou
formateurs, des programmes et profils de formation.
- La Commission interministérielle de l’Enseignement Technique et
de la Formation Professionnelle se charge :
- De créer une synergie d’actions ;
- D’échanger les expériences entre les ministères et
institutions concernés par l’Enseignement Technique et la
Formation Professionnelle.
- A ce titre, elle :
- Fait un plaidoyer auprès des Ministres, du Gouvernement et des
partenaires pour une mobilisation accrue des ressources sectorielles
en matière d’Enseignement Technique et de Formation
Professionnelle,
- Incite à l’amélioration de la pédagogie, des programmes de
formation et des systèmes d’évaluation en tenant compte des
besoins de l’économie et du marché de l’emploi.
Organigramme
Écologie
d'implémentation du projet
Structurellement,
le macro-niveau du projet, se compose des 5 principaux Ministères
qui comptent, dans leurs compétences respectives, la prise en charge
d'une forme d'ETFP. Les points de divergences interviennent soit, en
relation avec le public cible soit, vis à vis du type de
certifications délivrées à l’issu des cursus. La notion de
formation formelle, non formelle et informelle, permet de nommer les
différentes formes d'ETFP rencontrées.
Tous
les Ministères constituant la CIETFP bénéficient, à des niveaux
différents, d'un appui technique et financier d'un opérateur de la
coopération internationale en RDC.
Les
interventions des Partenaires Techniques et Financiers se
répartissent en fonction du type d'enseignement (formel,
informel, ...), d'une filière-méfier (Mécanique Générale,
Soudure et Ferronnerie, Menuiserie,...) ou d'un secteur professionnel
(Mécanique, Agriculture,...).
La
vocation de la CIETFP est de coordonner et d'harmoniser les
programmes d'appui à l'ETFP. Elle assure la pertinence et la
cohérence dans les référentiels de formation, entre les autorités
nationales et provinciales, en charge de la validation des contenus
(DIPROMAD).
Seul
le
MEPSP
dispose
des
pouvoirs régaliens
nécessaires
à
la
validation
de
nouveaux
curricula.
Il
reste
donc
le
Ministère
de
Référence
pour
la
conduite
de
la
réforme
curriculaire.
Structuration
des
macro-niveau et
méso-niveau
du
projet
Dans
ce paysage institutionnel, selon la modélisation reprise dans le
schéma ci-dessus, le centre de ressources de la CIETFP et ses relais
provinciaux,
assurent l'interface entre les besoins formulés par les
acteurs de terrain (Méso-niveau) et les Autorités Nationales
(Macro-niveau).
Cette
approche permet d'inverser les tendances managériales de pilotage de
l'innovation souvent figées par un modèle étatique TOP-DOWN.
Cette dernière occulte les acteurs de terrain et renforce les
résistances aux changements des équipes provinciales. L'ensemble du
projet cherche à s'inscrire dans des modalités de gestion de
projet intégrative, inclusive et participative.
Des
moments d'écoute et de partage devront être aménagés et
accessible à toutes les parties prenantes du projet. Durant ces
moments privilégiés, l'équipe-projet pourra évaluer les
difficultés rencontrées et les résistances aux changements. Elle
pourra identifier les besoins émergents des bassins d'emploi de
proximité, remédier à certaines dimensions du programme et assurer
un pilotage de l'innovation, au plus proche des acteurs de terrain et
de leurs desiderata.
Il
s'agit de mener conjointement, la formation professionnelle des
Enseignants impliqués dans la dynamique de la réforme curriculaire
et le développement du projet de plate-forme multimédia de
d'apprentissage. Il s'agit d'une démarche participative qui cherche
à effacer la frontière entre milieu professionnel et
l'apprentissage de nouvelles compétences professionnelles.
Le
centre de ressource de Kinshasa impulse une dynamique soutenue et
déployée par les relais provinciaux. Ces centres se révéleront
comme des espaces où se construit et se développe l'innovation. La
ligne managériale formalise les interactions entre les acteurs
sociaux, les partenaires locaux et le pouvoir centralisateur incarnée
par leurs centres de ressources relais.
Ils
peuvent être défini comme un lieu social d'interaction et de
coopération possédant l'intention, le fonctionnement matériel et
symbolique, enfin les modes d'interactions propres. L'économie du
dispositif, déterminée par les intentions de la CIETFP, pourra
s'appuyer sur l'organisation structurée de moyens matériels,
technologiques, symboliques et relationnels qui modélisent, à
partir de leurs caractéristiques propres, les comportements et les
conduites sociales, cognitives, communicatives des sujets (Peraya,
1999:153).
Ce
système managérial offre une répartition des rôles plus
équitable et plus souple, en faveur d'une approche adhocratique, au
plus proche des besoins du terrain.
Figure
2 : définition de la ligne managériale
Au
micro-niveau, les Centres de Ressources Relais, seront un espace
d'échange, d'expertise et de bonnes pratiques, préfigurant l'usage
des TIC dans l'Enseignement en RDC. Ces prérogatives ont été
mentionnées dans un rapport de Madame Céline KHALDI pour le compte
de l'Agence Belge de Développement (CTB).
Ce
rapport souligne plusieurs paramètres indispensables à la réussite
de l'installation des Centres de Ressources tels que :
Leur
positionnement géographique,
Leur
dénomination et leur statut,
Le
niveau de qualification du personnel et leur profil,
la
définition des profils de poste,
...
Une proposition complémentaire des
rôles et fonctions de ces Pôles d'Expertise, est reprise dans la
carte conceptuelle ci-dessous. Le dispositif de formation en ligne
s’intègre parfaitement dans ce schéma volontariste, défendu par
les équipes-projet de RDC.
La
plate-forme d'enseignement permettra, selon les demandes formulées
par les commanditaires de :
Développer :
- l'apprentissage en ligne,
- les compétences de formation des
formateurs,
- l'autonomie du public cible et
l'autodidaxie,
- les possibilités d'apprentissage
collaboratif,
Diversifier :
- les modalités d'accompagnement
pédagogique,
- l'offre de formation,
Proposer une offre de formation
continue toute l'année,
Apporter une nouvelle forme de
flexibilité dans l'organisation des temps et/ou lieu des
formations,
Faciliter l'accès aux mêmes
contenus de formation pour des personnes géographiquement
éloignées,
Coordonner/Harmoniser les actions de
formation délocalisées sur les différents sites distants,
Créer des synergies
interprovinciales...
Afin
d'assurer l'appropriation de la plate-forme, des formations par et
pour les TIC seront proposées toute l'année, sur base des cursus
C2I. La délégation du système de pilotage des Centres de
Ressources, nous permettrait de rester à l'écoute des Pouvoirs
Juridictionnels et des utilisateurs finaux par une approche
ethnocentrée de proximité.
Dans cette logique, nous favoriserons
l'émergence de réseaux d'accointance stimulés par des Animateurs
Locaux, identifiés durant les formations. Nous tâcherons d'inclure
une triangulation recherche-formation-action, à l'instar de modèle
ASPI, œuvrant à une approche adhocratique.
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